Les conditions estivales ont pu fortement fragiliser votre gazon : sécheresse, chaleur, piétinement, … Profitez de l’automne pour le soigner et le rénover !
Nettoyer la pelouse
Ratisser votre terrain
Tout d’abord, vous devrez retirer tout ce qui pourrait masquer les brins d’herbes : feuilles, brindilles,… . Votre gazon a besoin de bénéficier de la lumière du soleil qui va se faire plus rare. La décomposition des végétaux l’étoufferait, le rendant sensible aux nuisibles et aux maladies.
Nous vous conseillons d’utiliser un râteau sur terrain sec et de ratisser une fois par semaine durant la période de chute des feuilles. Si vous avez une surface importante, vous gagnerez du temps avec une tondeuse équipée d’un bac de ramassage. Par contre, n’oubliez pas de régler sa hauteur de coupe au plus haut.
Désherber
Les sécheresses et sollicitations estivales ont pu favoriser les adventices. Profitez de l’humidité de cette saison pour arracher les indésirables avec un couteau désherbeur. Il vous faudra contrôler une éventuelle reprise au printemps afin de supprimer l’apparition des jeunes pousses.
Scarifier
Dans les zones plus humides et ombragées de votre jardin et sur un sol compacté, la mousse est susceptible de revenir avec le retour des pluies. Comme elle risque d’étouffer le gazon et de le supplanter, mieux vaut l’enlever. A la fin de l’automne, griffez la pelouse sur un terrain propre et un peu humide. Agissez par passages croisés sur 2 à 4 mm de profondeur. N’allez pas au-delà afin de préserver le système racinaire de l’herbe. Ensuite, le nettoyage s’effectue avec un râteau ou un balai à feuilles.
Aérer le gazon
La sécheresse et un fort piétinement peuvent tasser le sol. En septembre ou début octobre, une simple aération permettra de décompacter la terre. Pour cela, vous pouvez utiliser une fourche-bêche, des patins aérateurs ou bien un rouleau aérateur manuel ou à moteur, à vous de voir selon la taille de votre jardin. Travaillez toujours à la verticale sur une pelouse tondue à ras. Enfin, rebouchez les trous avec du sable moyen. L’opération pourra être renouvelée au printemps si besoin.
La tonte automnale
Le retour de la pluie va favoriser la repousse de l’herbe et donc la nécessité de la couper. La fréquence de coupe va varier selon la météo : une tonte une fois par semaine pourra être nécessaire au début de l’automne pour se réduire à une fois par mois en fin de saison. La dernière devra être plus haute (4 à 6 cm) afin de protéger les racines du froid.
Si vous avez besoin de fertilisez votre gazon, il est conseillé de tondre auparavant. Après l’ajout d’engrais, une période de repos est indispensable pour laisser les nutriments agir et permettre une densification de la végétation. Cela peut prendre 1 à 2 semaines.
Nourrir le gazon
Plus votre pelouse est fréquemment coupé à ras, piétiné et plus il faudra le nourrir et le soigner.
Amender sa pelouse
Tout d’abord, comblez les éventuels trous avec un mélange de terre enrichie de compost décomposé ou de terreau. Vous pouvez aussi épandre ce mélange sur les zones fragilisées de votre pelouse. En général, ce terreautage est à faire tous les 3 ans à l’automne. Cela nourrira l’herbe et améliorera la structure du sol de manière naturelle et progressive. Profitez-en pour le regarnir en semant du gazon sur les zones à nu.
Fertilisation
En cas de pelouse vraiment abimée, il peut être nécessaire d’épandre lors de l’arrivée de l’automne, un engrais spécial gazon. L’apport de ces nutriments va permettre à l’herbe de retrouver sa force et sa couleur verte.
Privilégiez un engrais organique riche, d’origine naturelle comme le guano, potasse, copeau de corne. En plus d’être respectueux de l’environnement, son utilisation sera plus facile. Le seul inconvénient en cas de surdosage est de privilégier le développement de la mousse.
Un engrais plus dosé en potassium permettra à l’herbe d’être plus résistante au froid, aux maladies et au tassement. Le phosphore nourrira les racines. L’apport d’azote est plutôt utile au printemps car il facilite la croissance des végétaux. Sa proportion devra donc être plus faible à l’automne, saison correspondant à une mise au repos progressive de la végétation.
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